Ma solitude, je l’aime

Si tu fais de toi un ami, tu ne te retrouveras jamais seul

Maxwell Maltz

Je parle de solitude, c’est celle du quotidien, celle que l’on vit jour après jour, nuit après nuit.

 

Ou l’on se retrouve seule face à une assiette, seule chez soi en rentrant du travail, après une journée de galère que l’on aimerait partager.

 

Je l’ai pendant très longtemps fuie, cette solitude, lorsque je rompais une relation, je me précipitais dans une autre, pour ne pas à avoir à la subir.

Savoir que quelqu’un (un homme en l’occurrence) quelque part pensait à moi, m’avait dans son cœur, c’était pour moi suffisant. C’était aussi une envie d’aimer et d’être aimée, un besoin d’affection. Mais finalement très mal géré.

Je pensais vouloir partager, mais en définitive, ce besoin ne servait qu’à me permettre de dire, non je ne suis pas seule.

C’était un bandage sur une jambe de bois.

 

C’est vrai que le mot « solitude » à comme un léger gout amer, il a une connotation négative.

On m’a dit récemment, que « d’avoir peur d’être seul, c’est avoir peur de se retrouver face à soi-même », et c’est parfaitement vrai, selon moi.

 

 

 

 

 

Généralement, lorsque l’on cherche absolument et par tous les moyens (réel, virtuel…) la présence d’un autre, c’est que nous avons l’appréhension de nous retrouver confronter à nous, à nos idées, nos questionnements.

Quoi de mieux qu’entendre un autre nous parler, pour ne pas s’entendre penser ??

 

Seulement voilà, avec le temps je me suis aperçue que la solitude était non seulement nécessaire, mais très bonne enseignante.

 

J’ai tellement hait ma solitude, qu'elle me l’a bien rendue, elle s’est faite pesante, embarrassante, frustrante et parfois même angoissante.

La déprime me guettait et plus je déprimais, plus je m’enfermais et forcément il y avait toujours plus de solitude.

 

J’ai donc décidé de faire d’elle, une alliée, une amie.

Des moments réconfortants dans lesquels, je me cale pour penser à moi, pour faire ce dont j’ai envie.

 

Plutôt que d’en faire des murs de prison, de laquelle je ne pouvais pas sortir, j’ai pris le taureau par les cornes (le taureau c’est moi), et j’en ai fait une bulle… Une bulle protectrice, une bulle qui ne m’empêche jamais de voir l’extérieur, une bulle que je peux « exploser » à tout instant, mais que je peux reformer dans un simple souffle, lorsque le moment est nécessaire.

 

Vous ne devinerez jamais ce que j’ai appris… Que c'était un monde merveilleux, dans lequel, je me retrouve et je me découvre.

Du temps que je m’accorde, en aimant ma solitude, en fait, c’est moi que j’ai appris à aimer, ma présence m’est agréable.

Je peux même dire, aujourd’hui, que j’en ai besoin.

Je préfère maintenant, sourire seule, plutôt que de me sentir seule alors que je suis entourée.

 

Et par conséquent, j’ai constaté, que ma solitude m’a servie aussi à aller vers le monde. Elle est devenue un atout, une force qui me pousse en avant.

Plutôt que de m’isoler, plutôt que de devenir (encore plus) sauvage, je me suis ouverte aux autres.

Lorsque ma bulle éclate, j’ai l’envie d’aller auprès du monde, et j'apprécie ce monde que je choisis. J’ai l’envie de partager, connaître, d’aimer pour de vrai…

 

Cela est très justement dit, par un « anonyme » :

 

« La meilleures façon d’être heureux, c’est d’apprendre à être heureux seul. La présence de l’autre devient alors un choix, non pas une nécessité ».

 

 

A bientôt sur une prochaine tranche de vie …

 

 

 

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